Raoul Marek Le cabas lune pour des hôpitaux français

Le cabas lune...
montre l'existence sous
la forme d'un cycle naturel...

La naissance et la mort sont des évènements quotidiens dans les cliniques et les hôpitaux.
Si nous célébrons la naissance comme un évènement heureux, nous sommes en revanche souvent déstabilisés face à la mort d’un proche. Nous refusons que la mort fasse partie de notre vie. Ainsi il est fréquent dans les hôpitaux de remettre aux proches les vêtements et les objets de valeur de la personne décédée dans un sac en plastique, voire dans un sac poubelle. A partir de ces constatations, Raoul Marek a développé le projet “Le cabas lune”.

Considérant la naissance et la mort comme éléments du cycle de la vie, Raoul Marek a conçu un cabas en papier que l’hôpital donnera gratuitement aux proches dans les chambres mortuaires. Ce sac en papier montre sur
un côté (recto) de couleur jaune, la lune ascendante, et sur l'autre côté (verso), de couleur bleue, la lune descendante. Il est important de noter que la conception de ce sac en papier sera compatible avec toute religion, toute culture et tout niveau d'éducation. Les proches d'un défunt recevront un sac avec les objets personnels de valeur et les vêtements.

Le cabas lune avec sa dimension culturelle s'adresse aux hôpitaux qui veulent participer
au développement éthique de notre société.
Le cabas lune a été présenté à des hôpitaux
en Suisse, en Autriche, en Allemagne et en France. Le projet se réalise depuis 2006 en quinze hôpitaux en Allemagne. Entre autre à l'hôpital universitaire de Hambourg-Eppendorf, aux Cliniques Dominicus de Berlin/Düsseldorf, à l'hôpital Evang. Waldkrankenhaus à Berlin-Spandau et au Klinikum Chemnitz.

"J'ai reçu le cabas lune en octobre dernier à l'hôpital lorsque mon père est décédé, malheureusement. J'ai été touchée par le fait que mon hôpital est si respectueux. Merci pour cette
excellente idée."
S.M. Chemnitz

"Nous avons été surpris quand nous avons reçu
le beau sac en papier avec les derniers effets de
notre frère décédé. C'était un beau geste de l'hôpital.
Merci et je reviendrai volontiers si nécessaire, mais
je ne l’espère pas ... "
K.B. Düsseldorf